Si vous êtes plutôt écolo, la toiture végétalisée vous conviendra surement. Elle offre un coté très esthétique et un peu décalé à votre maison. En pleine ville, une vue verdoyante remplace avantageusement le gris du zinc ou du béton et à la campagne, un bâtiment avec une toiture verdoyante s’harmonise bien avec les paysages. Si vous ne le savez pas encore, les toits végétalisés est une technique ancestrale, donc ce genre de toiture existe depuis des siècles. Le principe d’avoir une toiture verte est de lutter efficacement contre la pollution. Avoir une toiture végétalisée présente plusieurs avantages et quelques inconvénients.

Pour votre information, la toiture végétale est composée de plusieurs couches : support, pare-vapeur, isolant, membrane d’étanchéité, protection anti-racine, couche de drainage, couche filtrante et substrat de croissance.

 

Les différentes sortes de toiture végétalisée

Le type extensif : adapté aux bâtiments de grandes surfaces, aux toits inclinés et aux habitations existantes. Ce système ne demande pas beaucoup d’entretien puisque les plantes résistent à la chaleur et au gel. L’arrosage se fait uniquement en cas de sécheresse prolongée. Il est tout de même préconisé d’effectuer deux contrôles en une année pour vérifier le bon fonctionnement du drainage et les évacuations pluviales. Le principal inconvénient est que ce type de toit n’est pas praticable du tout et son esthétique laisse à désirer surtout en hiver.

Le type semi-intensif : idéal sur un toit avec une pente inférieure à 15°. Il peut être installé sur une toiture avec de l’acier, du béton ou du bois comme revêtement. Pour ce système, les végétaux à utiliser sont des plantes couvre-sol et des arbustes résistants à la sécheresse. Vous pouvez profiter de cet espace pour vous créer une zone de vie vue que la hauteur de la couche de terre est comprise entre 15 et 30 cm. Son entretien doit se faire très régulièrement, notamment plusieurs fois par an pour en effectuer la taille et enlever les déchets. Pas besoin d’arroser puisque l’arrosage naturel de la pluie suffit.

Le type intensif : c’est un jardin suspendu adapté aux petites et moyennes surfaces. Sa couche est très épaisse, ce qui vous procure une isolation de haute performance. Les plantations possibles sont les arbustes, les buissons, les arbrisseaux et la pelouse. Comme un jardin ordinaire, l’entretien devra être régulier et l’arrosage fréquent, ce qui peut être assez pénible.

 

Les avantages et les inconvénients

 

Points forts :

Il convient de dire que la toiture verte est le toit le plus écologique qui soit. Du point de vu environnemental, ce type de toit fixe du gaz carbonique et émet de l’oxygène de par sa végétation. Il faut aussi souligner que la toiture végétalisée détient une haute performance en isolation thermique et phonique : elle propose un confort optimal que ce soit en été ou en hiver et atténue les bruits venant de l’extérieur. Les toitures vertes offrent également l’opportunité d’avoir des espaces de vie supplémentaire, comme un jardin suspendu ou un toit-terrasse. Par ailleurs, le toit végétal contrôle des eaux de ruissellement, ce qui réduit les débordements et l’engorgement des stations de traitement des eaux pendant les orages violents. En moyenne, une toiture végétalisée absorbe 75% des précipitations reçues et n’en laisse passer que 25%.

Points faibles :

La réalisation de ce type de toiture est très complexe et le coût de sa concrétisation est assez élevé. Il faut solliciter les services d’un couvreur 31 par exemple, pour étudier sa faisabilité par rapport à l’inclinaison de la toiture. En effet, une toiture végétalisée n’est envisageable que sur un toit plat ou incliné à 35° maximum. Au-delà, il peut y avoir des risques de glissement et d’érosion.

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