Les taux bas du crédit immobilier sont une opportunité pour les emprunteurs afin de bénéficier d’un prêt moins cher et d’améliorer leur pouvoir d’achat. Depuis les années 2015 et 2016, cet aspect a permis à un grand nombre de ménages à acquérir leurs résidences. Cependant, une hausse est en train de se faire. Toutefois, les emprunteurs peuvent réduire le taux de leur prêt grâce à des pratiques comme la renégociation de crédit. Celui-ci est accessible et avantageux, mais il faut bien réfléchir avant de se lancer. Voici quelques conseils pour faire davantage d’économie.

Les pratiques pour une renégociation intéressante d’un crédit immobilier

Il faut savoir que la renégociation d’un crédit immobilier est accessible à tout propriétaire. Cependant, la banque qui a accordé le crédit peut accepter ou refuser la demande de renégociation. Ce qui donne aux emprunteurs l’opportunité de se tourner vers d’autres organismes de crédit. Pour que tout joue en la faveur de l’emprunteur, il est important de comparer le taux d’intérêt, la durée du remboursement restante et le capital restant dû.

Pour que la renégociation soit avantageuse, il faudra que le taux soit inférieur à celui proposé par la banque qui a accordé le prêt immobilier au départ. De son côté, le capital restant dû doit être élevé. C’est pour cela qu’il est plus intéressant de bien vérifier que l’on soit à la première moitié de remboursement avant de se lancer dans ce projet. À ce stade du début de la durée du crédit, la renégociation sera plus favorable.

Tenir compte du coût de la renégociation

Le processus de renégociation peut parfois avoir un coût puisque la signature d’un nouveau contrat va avoir lieu. Plusieurs éléments sont donc à voir, notamment les frais de dossier, les frais de garantie comme l’hypothèque ou la caution et les IRA (indemnités de remboursement anticipé). En réalité, ces nombreux frais sont prévus au préalable dans le contrat de prêt. Toutefois, si l’emprunteur décide de faire la renégociation dans l’établissement initial, celui-ci peut ne pas les demander.

Dans le cas d’un autre établissement bancaire, les IRA doivent être acquittées, mais à un taux limité de 3 % du capital restant dû et à six mois d’intérêt. Concernant l’assurance emprunteur, celle-ci peut se situer entre 0,10 à 0,40 %. Là encore, il est important de l’examiner afin qu’elle puisse couvrir les problèmes de santé ou encore les accidents de travail. Concernant les frais de garantie qui recouvre le nouveau prêt immobilier, ils peuvent atteindre 0,5 % du montant affecté.

Les avantages de réaliser une renégociation de son prêt

La rentabilité de la renégociation n’est pas toujours évidente sachant que les taux des emprunts sont souvent des taux fixes et amortissables. Ce qui veut dire donc que vous devez rembourser tout d’abord les intérêts avant le capital emprunté. De ce fait, il est important que vous analysiez la charge d’intérêt qui est amorti au début de la durée du crédit immobilier. En effet, il faut que le prêt initial soit d’une période de 10 ans minimum, l’écart du taux d’intérêt doit 0,75 à 1 point et le capital restant dû doit être supérieur à 100 000 euros.

Si les conditions sont respectées, vous pourrez bénéficier d’une économie des plus intéressantes. Par ailleurs, il est possible de faire une simulation pour connaître les gains potentiels en comparant le projet en cours avec une autre nouvelle offre proposant la même durée de remboursement qui reste. Si les mensualités sont basses, les bénéfices sont évidents. Dans ce cas, si le taux initial est élevé, vous pourrez vous attendre à faire des économies. Enfin, avec les bons éléments, il est envisageable qu’une renégociation occasionne des gains remarquables.